Passereau, délice de ma jeune maîtresse - Catulle (Introduction au premier chant des Chroniques Merveilleuses)

Passereau, délice de ma jeune maîtresse, compagnon de ses jeux, toi qu'elle cache dans son sein, toi qu'elle agace du doigt et dont elle provoque les ardentes morsures, lorsqu'elle s'efforce, par je ne sais quels tendres ébats, de tromper l'ennui de mon absence ; puissé-je me livrer avec toi à de semblables jeux, pour calmer l'ardeur qui me dévore, et soulager les peines de mon âme. (Catulle, Les Noces de Thétis et Pellée, II)