L'écrivain.ne est un démiurge
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L'un des aspects qui me plaît vraiment dans le travail d'écriture est l'aspect démiurgique. Lors du processus de création, l'écrivain est réellement le maître absolu de son univers. Les bâtiments se dressent, les montagnes s'arasent, les rivières entrent en crue ou s'assèchent à la vitesse de la pensée. Des personnes prennent vie ou meurent au rythme de notre frappe sur le clavier. Enfin, quand je dis que l'on est le maître de son univers, ce n'est pas tout à fait exact... En effet, l'auteur.trice se rend rapidement compte que ses personnages principaux ou secondaires échappent à sa volonté, menant leur vie propre à l'intérieur de l'oeuvre. Et ceci bien sûr renforce la magie et l'impression démiurgique, car on prend conscience que, in fine, on a créé un monde réellement vivant.