Castelvania, du superbe "dark fantasy"
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Cette semaine, j'ai regardé les quatre saisons de Castelvania. Les animes atteignent aujourd'hui une qualité de réalisation et une maturité de scénario qui font qu'elles n'ont plus rien à envier aux meilleures séries. C'est le cas d'Arcanes (dont je te parlerai bientôt) et c'est le cas de Castelvania.
L'action de ce dernier se déroule dans une Europe sombre et dévastée en proie aux guerres, aux épidémies, à l'assaut de créatures cauchemardesques et à la machination des vampires. Dans ce cadre, on ne peut plus "dark fantasy", l’inattendu survient lorsque le terrible Dracula tombe amoureux d'une humaine. Malheureusement, celle-ci attirera rapidement l'attention de l'Inquisition grâce à ces talents de guérisseuse et à son intérêt pour la science. Profitant de l'absence du maître vampire, l'Inquisition livre aux flammes la fiancée de Dracula, déclenchant la haine de celui-ci sur une humanité qui, par son obscurantisme et sa bêtise, ne l'a pas volé.
La série nous propose de suivre plusieurs personnages en alternant les scènes et les points de vue. L'ensemble des personnages est réellement attachant et intéressant. On suit leur évolution alors que les situations extrêmes par lesquelles ils passent agissent sur eux comme un feu alchimique, transmutant leur psychologie et leur façon d'être au monde. Pour autant, l'on ne tombe jamais dans une grandiloquence philosophique ennuyeusecar l'action est menée tambour battant tout au long de ces quatre saisons vraiment palpitantes.