Berith, le cheval écarlate
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Cuisses serrées sur flancs de cheval écarlate,
Monter à crû, nul besoin de selle, ni de mors.
Ego libre et glorifié !
Au doigt, l’anneau d’or,
Au front la couronne royale des enfers.
Je pousse le cri de victoire des accomplis :
Je suis un roi ! Je suis un dieu !
Tout autour, il pleut des vérités en trombes serrées.
Prêtres, politiques et conservateurs s’en saisissent,
Ils tressent des chaînes pour enfermer les crédules.
Ils forgent des boulets pour immobiliser les esprits affaiblis,
Autorités religieuses et dogmes archaïques, je vous blasphème.
Contre-révolutionnaires sis-normés, agitateurs à l’idiotie patenté, je vous conchie !
Brouillard nauséabond, mensonges et fantasmes, délires et complots,
Berith !
Qui souffle sur les braises du feu de la connaissance ?
Qui va invoquer le vent et disperser les brumes obscurantistes ?
Je serre les cuisses sur les flancs du cheval écarlate,
Je n’attends personne, je suis seul et libre.
Je règne sur mon monde !