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Publié par Sébastien Morgan

Cette semaine, j'ai lu "Fondation" d'Isaac Asimov. J'avais quelques appréhensions en commençant le livre. En effet, le problème avec la vieille science fiction, c'est qu'elle se fait rattraper par la réalité, parfois même dépasser par celle-ci. Or, le plaisir de la science-fiction, en tout cas là où moi je prends mon plaisir, c'est principalement dans le côté "anticipation". J'aime que l'auteur, par son inspiration prophétique, peut me donner à entrevoir un futur possible. Or ici, de côté, je ne fus pas déçu. Fondation raconte l'histoire de l'humanité dans un futur très lointain. Alors que celle-ci est organisée en empire très développé, des signes de décadences se font sentir. Pour préserver la science, le professeur Hari Seldon manigance pour installer quelques dizaines de milliers de scientifiques sur une planète en bordure de l'Empire. Alors que la méfiance vis-à-vis de la science dégénère en superstition, les scientifiques devront préserver et développer l'héritage sans se laisser submerger par l'obscurantisme.

L'histoire se déroule sur plusieurs périodes. Chaque période étant une situation critique dans laquelle les scientifiques de la Fondation devront faire preuve d'ingéniosité politique pour survivre car Seldon l'a prédit, il faudra au moins 1000 ans pour que la science retrouve globalement son niveau d'avant et que l'humanité sorte à nouveau de la barbarie. Passionnant à lire, on ne s'embête pas une seconde, j'ai été frappé par le côté prophétique d'Asimov.  Avec la montée des obscurantismes, de la méfiance vis-à-vis du progrès, de la science et de la technophobie, notre époque pourrait bien traverser une crise Seldon. Je pense qu'il est essentiel que notre société instaure dès le plus jeune âge une éducation scientifique poussée dans le cursus scolaire.

Quoiqu'il en soit, je vais me pencher davantage sur cet auteur que je ne connaissais que de nom et certainement lire la suite.      

Cette semaine, j'ai lu "Fondation" d'Isaac Asimov. J'avais quelques appréhensions en commençant le livre. En effet, le problème avec la vieille science fiction, c'est qu'elle se fait rattraper par la réalité, parfois même dépasser par celle-ci. Or, le plaisir de la science-fiction, en tout cas là où moi je prends mon plaisir, c'est principalement dans le côté "anticipation". J'aime que l'auteur, par son inspiration prophétique, peut me donner à entrevoir un futur possible. Or ici, de côté, je ne fus pas déçu. Fondation raconte l'histoire de l'humanité dans un futur très lointain. Alors que celle-ci est organisée en empire très développé, des signes de décadences se font sentir. Pour préserver la science, le professeur Hari Seldon manigance  d"installer quelques dizaines de milliers de scientifiques sur une planète en bordure de l'Empire. Alors que la méfiance vis-à-vis de la science dégénère en superstition, les scientifiques devront préserver et développer l'héritage sans se laisser submerger par l'obscurantisme.

L'histoire se déroule sur plusieurs périodes. Chaque période étant une situation critique dans laquelle les scientifiques de la Fondation devront faire preuve d'ingéniosité politique pour survivre car Seldon l'a prédit, il faudra au moins 1000 ans pour que la science retrouve globalement son niveau d'avant et que l'humanité sorte à nouveau de la barbarie. Passionnant à lire, on ne s'embête pas une seconde, j'ai été frappé par le côté prophétique d'Asimov.  Avec la montée des obscurantismes propagés par les théories du complot, avec l'explosion de la méfiance vis-à-vis du progrès et de la science, avec une montée de la technophobie, notre époque pourrait bien traverser une crise Seldon. Je pense qu'il est essentiel que notre société instaure, au niveau mondial, et dès le plus jeune âge, une éducation scientifique poussée dans le cursus scolaire afin de limiter les dérives auxquelles nous assistons actuellement. 

Quoiqu'il en soit, je vais me pencher davantage sur cet auteur que je ne connaissais que de nom et certainement lire la suite.

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