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Publié par Sébastien Morgan

"Partager le destin des rois, le mal né cherche la résilience.
Tutoyer les étoiles sans vaisseau spatial
Héros, riche, libre, sans attache ni devoir...
Subjugués devant les yeux du dragon.
Des amis affluent des quatre coins du monde ? Seulement pour la corne d'abondance.
L'amour a mille noms et visages, mille rires et mille insouciances sans lendemain. Sourire de Lilith.
Existence de seigneur, ailes déployées, chant de nébuleuse, symphonie épique, ballade grandiose.
Mais non ! Humilité et patience sont les camisoles imposées... tromperie de plus. Patience ne vaut rien, écoute le feu tant qu'il brûle.
 
Le sens ? Il n'y en a pas. Course sans fin entre murs gris vers le gouffre inéluctable, de crépuscule en crépuscule.
Le couteau froid du créancier sur la gorge : rembourse chaque souffle !
Hubris et naïveté. Barbatos. L'imaginaire entre deux cris, entre deux aggressions, entre deux pertes de temps, entre deux crises de rage de vivre. Le sablier s'écoule rapidement, ne cherche pas un grain qui en vaut la peine, transmute le tout.
Il coule le sable ! Tout échappe, les deuils s'accumulent, la vérité est salutaire mais blesse comme deux pouces d'acier dans le ventre.
La course vers le néant s'accélère. La porte ludique s'ouvre, le virtuel est du pouvoir condensé.
La lune noire se lève... Sorcellerie des esprits, invocation des mots, des morts et des images. Un radeau sur la mer de la monotonie, une tempête de feu mauve chasse la grisaille." Nanaël Vovin, Stance Barbatos
 
Stance Barbatos
Stance Barbatos
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